Notre Histoire
1959 - Rencontre avec le monde de la parfumerie

Tout a commencé par un remplacement de congé maternité…

Maryse Dormoy, jeune - blanche pays - comme on dit aux Antilles, travaille alors en intérim dans la toute première parfumerie de l’île à Pointe-à-Pitre, tenue par un couple de commerçants libanais : les KATTAR.

 

Elle se fait remarquer au sein de l’équipe par son tempérament dévoué, 

avenant et sa grande rigueur, qui lui permettront de se voir, assez vite, remettre les clés de la parfumerie-bijouterie, en l’absence des dirigeants. 

Boostée par la confiance qui lui est accordée, elle embrasse les deux métiers à bras le corps mais se passionne plus particulièrement pour la parfumerie.

Elle étudie le domaine, et se voit confier de plus amples responsabilités, telles que les achats, les caisses, l’encadrement des vendeuses, qui à l’époque, faisaient du porte à porte… Rizcallah RIZK dit Ricky, rencontre Maryse par le biais de la famille KATTAR

C’est leur ami et il est commerçant et libanais lui aussi, ils s’associent pour la distribution des parfums KATTAR au sein des hôtels de Luxe du Moule et de St François au sein des villages touristiques incontournables de l’île. 

Il fera « la cour » à Maryse qui se laissera conquérir et ils eurent beaucoup d’enfants : 4 de cette union.  

Pour raisons personnelles, la famille KATTAR souhaite quitter l’île et propose à Ricky et Maryse de reprendre l’activité parfumerie et de les introduire officiellement auprès des marques de Luxe.

1968 - La 1ère boutique PHOENICIA

Boutique du 8 rue Frébault à Pointe-à-Pitre dans les années 70-80

En duo, ils décident de bénéficier de cette opportunité ainsi que de leurs excellentes relations nouées avec les marques pour ouvrir la première parfumerie PHOENICIA au 8 rue Frébault à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.

Nous sommes en 1968, la Guadeloupe est la destination préférée des français aisés et de la Jet Set de l’époque qui arrivent par avion, et les américains découvrent les Antilles françaises via des navires de croisières luxueux flambants neufs.

Boutique du 8 rue Frébault à Pointe-à-Pitre dans les années 70-80

L’adresse est stratégique : rue principale, à l’entrée du port pour être les premiers à accueillir les nombreux touristes qui se ruent sur une ville colorée, vivante, mêlant odeurs d’épices, élégance contemporaine à la française, et histoires coloniales.

PHOENICIA propose autant de prêt à porter de Luxe que de parfums et cosmétiques avec déjà les plus fameuses Maisons comme GUERLAIN, PATOU, CHANEL… 

« Y » le 1er parfum Yves Saint Laurent

« Y » le 1er parfum Yves Saint Laurent

 

A savoir que quelques années plus tôt le jeune couturier YSL sort son premier parfum « Y » et confirme la tendance – alliance haute couture et parfum – lancée par Chanel dès 1921 avec son mythique n°5

Cette marque de confiance importante, permettra à PHOENICIA d’importer les plus grands noms de la parfumerie jusqu’à aujourd’hui.

1974 – Les boutiques PHOENICIA

Ils ouvrent une autre boutique au 93 rue de Nozières à Pointe-à-Pitre puis dans une galerie commerciale.

 

Ensuite, le couple part aux Etats-Unis et revient avec des articles très hauts de gamme qui les incitent à ouvrir un autre magasin de plus grande envergure. Consacré à la haute couture et aux robes de mariés, un concept « si luxueux que les locaux n’osent pas y entrer » confie Maryse, et ils craignent alors d’avoir mis la barre trop haute. Par conséquent, ils décident de consacrer le rez-de-chaussée – désigner par un architecte-décorateur de l’époque – à la parfumerie et, le 1er étage au prêt-à-porter de luxe. 

 

Le charme opère et grâce à leurs bonnes relations sur l’île et leur proximité avec la clientèle locale, ils transforment l’essai et gagnent une reconnaissance durable dont bénéficient toujours les générations actuelles.

 

Le 121 bis rue Frébault, construit par les RIZK devient l’immeuble familial, tout autant que le vaisseau amiral de PHOENICIA et la référence parfumerie des îles de Guadeloupe

90’s – La concurrence et la transmission de savoir

En parallèle d’une demande locale plus importante de produits cosmétiques et l’alcool (en tant que parfums), le marché s’ouvre à la concurrence, les points de ventes indépendants laissent places aux groupes de distribution, les Antilles françaises subissent la compétitivité des voyagistes low cost qui offrent des voyages « all inclusive » dans les îles avoisinantes. Le tourisme sophistiqué laisse place à un tourisme vert et la Guadeloupe commence à être appréciée pour la richesse de sa faune et sa flore. 

Malgré la perte d’une partie de cette clientèle, PHOENICIA perdure grâce à des relations nouées étroitement avec les antillais et antillaises fidèles qui apprécient les conseils personnalisés et la qualité de service historique. Encore appréciés au sein des parfumeries Phoenicia de nos jours. 

L’esprit familiale de l’entreprise permet notamment à certains membres du staff de demeurer, d’évoluer, de devenir même des piliers de l’établissement à l’instar de Myriam VITAL personnage important et actuel responsable de la boutique de Pointe-à-Pitre et de Micheline COMPPER qui aura passé plus de 40 belles années au sein de l’entreprise avant de prendre sa retraite récemment. 

Aux côtés du couple, leur jeune fille cadette – Nathalie RIZK – rejoint l’équipe de PHOENICIA à la vente en 1989 où elle apprendra la technicité et rouages insoupçonnés de ce métier pointu.

Les années 2000 – PHOENICIA nouvelle génération

En 2004, c’est au tour de Nadia RIZK de rejoindre l’entreprise. Demi-sœur de Nathalie (elle n’ont pas la même mère) elle débutera à la vente puis sera formée aux côtés de Maryse à la gestion de l’entreprise, gestion qu’elle reprend en 2012

Sans doute, Maryse aura reconnu en Nadia sa propre fougue, détermination et bienveillance qui lui ont permis une carrière réussie et respectable. Elle n’a pas hésité à lui confier les clés du bateau aux côtés de Nathalie qui aujourd’hui gère le PHOENICIA 3.0 : les outils numériques de la marque. 

En 2008, la première boutique de Phoenicia rue Frébault au n°8 est fermée pour consacrer tous les efforts sur celle du 121 bis.

Nathalie et Nadia RIZK
Boutique du 121 bis rue Frébault avant travaux de rénovation en 2017
Depuis 2015 – PHOENICIA se développe résolument!

PHOENICIA rachète la parfumerie Ody au Moule en 2015 qui est entièrement rénovée au nouveau concept « glossy » en 2020, en pleine crise Covid.

En 2017, la boutique du 121 en centre-ville a été entièrement rénovée avec une concept de boutique à la fois libre-service et expérience clients, comptant de nombreuses animations et étant le théâtre de plusieurs événements parfois télévisés.

Boutique du 121 bis rue Frébault après travaux de rénovation en 2014

En 2018, pour fêter ses 50 ans d’existence, PHOENICIA profite de la création d’une nouvelle zone commerciale à fort potentiel pour s’offrir et offrir à sa clientèle une surface confortable et neuve de 140 m² aux Abymes. Le concept store à succès de Pointe-à-Pitre y est décliné.

En 2021, PHOENICIA rachète une grande bijouterie-parfumerie de l’île de Basse-Terre avec une équipe formée et motivée à porter les couleurs de PHOENICIA et qui sera rénovée du sol au plafond pour un accueil confortable et luxueux au printemps 2022.

Dans un marché très concurrentiel, Phoenicia continue de se développer et de proposer des milliers de références de luxe dans la beauté et la bijouterie.

Et par-dessus tout, l’esprit familiale n’a pas pris une ride et brille autant que le concept boutique !

Pourquoi le nom de PHOENICIA et que symbolise Le bateau ?

On peut dire que Maryse et Ricky, ont eu le nez fin pour le choix de leur marque. PHOENICIA et son bateau sont loin d’avoir été choisi au hasard et font références à des symboles forts de l’Antiquité liés au parfum. En effet :

 La Police de caractère clairement Égyptienne fait référence au berceau de la parfumerie, l’Egypte Antique (-3000 en JC). Les premiers parfumeurs sont les prêtres qui concoctent à partir de matières brutes des huiles parfumées, des résines, des onguents, des liqueurs et des encens odorants pour le culte. Mais c’est la tumultueuse Cléopâtre qui va modifier l’usage du parfum et le faire entrer dans l’ère de la féminité ! Elle avait en effet pour habitude de prendre des bains de lait d’ânesse infusés de fleurs et d’amande.

Le nom Phoenicia et le bateau font référence au fameux peuple des Phoeniciens – navigateurs et commerçants réputés de l’Antiquité – qui exportent les premiers parfums. Un clin d’œil aux origines libanaises et commerçantes de la famille RIZK – La Phoenicie se situant historiquement sur l’actuel site du Liban actuel –